Diminuer les préjugés

Les ateliers NCBI sont habituellement organisés sur une période allant de 1 à 3 jours, bien qu’ils puissent être de plus courte ou de plus longue durée. NCBI organise quelques 400 ateliers par année en Suisse, principalement pour des associations, institutions et des publics spécifiques. Des ateliers pour tout public et des formations «Train the Trainers» sont régulièrement organisées afin de permettre aux personnes intéressées de devenir actives avec NCBI.

En Français, nous offrons les Ateliers suivants sur le sujet des «Préjugés»:

Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des sphères de vie multiculturelles. Un nombre croissant de gens de diverses cultures se rencontrent et il n’est pas étonnant que la peur, les préjugés et le racisme surgissent.

Mais d’où viennent des préjugés tels que le racisme, l’hostilité envers les étrangers, l’antisémitisme, l’homophobie ou le sexisme? Que pouvons-nous faire lorsque nous remarquons un acte d’exclusion? Comment pouvons-nous construire des ponts entre les Suisses et les étrangers, entre les hommes et les femmes, entre les adultes et les jeunes?

Dans ces ateliers, nous avons recours à des exemples concrets, afin de créer une atmosphère protégée, au sein de laquelle il est possible de considérer la distance qui nous sépare de l’autre et d’apprendre à la comprendre. Au moyen de jeux de rôles et au sein de groupes de discussion, les participants et participantes en font l’expérience et apprennent à remédier à la discrimination, tant sur le plan émotionnel qu’institutionnel. Nous apprenons à distinguer comment les représentations négatives que nous entretenons sont fonction de nos blessures, nos manques d’information et nos sentiments d’impuissance. Nous tentons de déconstruire de telles représentations, de reconnaître les remarques et les actions dévalorisantes afin de pouvoir y mettre un terme de façon constructive et créative, aussi bien en soi que chez les autres.

Ce type d’atelier est conçu pour être mené sur une journée. Il est animé par deux à trois personnes de nationalités, sexes et âges différents, autant que possible.

Commentaire

Parfois on se moque des personnes d’autres pays ou religions, simplement parce qu’on ne les connaît pas assez. Mais plus on en sait à propos d’elles – ce qu’elles mangent, ce qu’elles pensent etc., plus on les accepte.

– Sascha Sardella, apprenti boucher

Cette formation sert à perfectionner des personnes-clés dans le cadre de projets d’intégration et/ou à les accompagner dans leur travail. Le cours s’adresse à des ressortissants étrangers et suisses, parents et jeunes, professionnels et bénévoles engagés qui veulent ou doivent se présenter comme médiateurs ou médiatrices interculturels. Nous recommandons la participation simultanée de quelques personnes de la même région, institution ou commune.

Responsables pour l’animation du cours:

Shantala Dishon et Yuval Dishon.

Objectifs:

Par ce projet, NCBI souhaite mettre sur pied des partenariats locaux pour l’intégration, ainsi que former et accompagner des personnes-clés dans leur rôle de médiatrices et médiateurs. Les participant·e·s seront accompagné·e·s lors de la conduite et de l’organisation de projets, de manifestations et/ou de médiation de conflits qui encouragent l’intégration culturelle dans les écoles et les collectivités publiques avec des jeunes, leurs parents et proches et renforcent : leur sécurité et leur compétence dans la pratique sera aussi renforcée.

Participants er participantes:

Médiatrices et médiateurs culturels, membres d’associations parentales, organisations pour étrangers vivant en Suisse, associations de jeunesses, organisations de femmes et d’hommes ainsi que, selon accord, animatrices et animateurs, psychologues scolaires, autorités, etc.

Contenu:

Le programme contient des thèmes comme: médiation interculturelle, lutte contre les préjugés, résolution pacifique des conflits, courage civil, conflits d’identité, expériences d’immigration, conseils et accompagnement de personnes dans des situations de conflit, organisation de manifestations pour promouvoir l’intégration. Les participants apportent leurs propres projets ou exemples de cas qui requièrent des conseils ou une médiation en matière d’intégration.

Structure:

Le cours de perfectionnement est composé de trois séminaires d’une journée complète et de trois colloques de deux heures chacun.

Exemples de projets qui ont été réalisés:

  • Culture de l’africanité des jeunes africains et métis
  • Coaching ASAFI – soutien personnalisé pour les participant-e-s aux cours de l’OSEO
  • Le Service d’échanges locaux – en situation de chômage
  • Ensemble – association d’artistes en faveur du développement en Afrique
  • Structure d’accueil pour adolescents

Inscription:

Il n’y a pas de formation actuelle. Si vous avez des questions, contactez-nous.

Coût:

Le coût pour les trois séminaires d’une journée complète et les trois colloques s’élèvent à Fr. 600.- pour les salariés et Fr. 200.- pour les personnes sans emplois et les bénévoles (y compris 3 repas de midi sans boissons). Une réduction du coût des cours ou une participation gratuite est possible selon accord (subvention fédérale).

Prière de joindre en annexe vos réponses aux questions suivantes:
1. Dans quel milieu et dans quelle mesure, rencontrez-vous des conflits interculturels?
2. Qu’est-ce qui motive votre participation à ce cours ? Quels sont vos objectifs?
3. Quelle est votre origine culturelle ou votre expérience en matière d’immigration ? Quelles langues parlez-vous?
4. Avez-vous une idée de projet ou travaillez-vous déjà sur un projet de promotion de l’intégration?

Informations et contact:

romandie(at)ncbi.ch

Commentaire

Je me suis sentie très à l’aise dans le cours et j’ai remarqué que les thèmes qui me préoccupent, tourmentent également d’autres personnes. Je ne suis pas seule. Ça m’a encouragé à continuer. Je suis devenue plus sûre de moi et je me sens plus rassurée en face d’un groupe.

– Masayo Ramsauer, IKI rencontre d’informations Dübendorf, participante d’un cours

NCBI organise depuis 1998, en collaboration avec l’Eglise évangélique-réformée du canton d’Argovie, des rencontres entre juifs et non-juifs. Au printemps 1999, un large projet visant à la réduction de l’antisémitisme fut lancé en Suisse. Celui-ci était avant tout destiné aux communautés chrétiennes et juives, afin de renforcer le dialogue, de réfléchir au passé de façon honnête et d’initier une avancée concrète vers la dissolution de l’antisémitisme latent et ouvert.

Indications:

Les personnes juives qui sont présentes doivent être prises comme des personnes et non pas comme représentantes du peuple Juif. Elles n’ont aucune responsabilité ou obligation de justifier la religion juive, la communauté juive ou les activités de l’Etat d’Israël. En outre nous ne transmettons pas de dogmes: la diversité des opinions, des positions et des courants du judaïsme est très riche et toujours cultivée par les Juifs eux-mêmes. Dans les ateliers nous mettons l’accent sur les dynamiques des préjugés et l’identification de l’antisémitisme, pour montrer des stratégies de résolution constructive des conflits.

Notre programme n’est pas un cours de religion. Nos ateliers aident les participant·e·s à reconnaître l’antisémitisme comme une forme de discrimination et leur donnent des outils pour y faire face de manière constructive et créative.

Les ateliers sont animés par des équipes mixtes: des Juifs et Juives d’âge divers avec des animateurs et animatrices non-juifs.

Téléchargez le dépliant pour ce programme ( 64 KB).

Nous offrons aussi un atelier de rencontre avec des survivant·e·s de la Shoah. Vous trouvez des informations ici.

Commentaire

Nous avons appris comment nous pouvons nous comporter, lorsque nous sommes confrontés à des situations liées à l’antisémitisme.

– Simone, adolescente

Objectifs:

  • «des histoires dans l’Histoire»: apprendre sur le judaïsme et l’antisémitisme à partir du destin personnel d’une survivante ou d’un survivant de la Shoah
  • apprendre à distinguer des informations justes et de celles erronées sur l’antisémitisme
  • comprendre les effets de l’antisémitisme ainsi que de l’antisémitisme intériorisé
  • découvrir le travail d’allié ou alliée: comment peut-on s’engager contre l’antisémitisme ?
  • apprendre à stopper de manière constructive les blagues, les préjugés et les remarques hostiles contre des personnes juives.

Déroulement:

La première partie consiste en une introduction à la thématique: que savent les participants et participantes sur l’Holocauste ? Est-ce qu’ils connaissent des Juifs et/ou des Juives ? Quelle est leur position par rapport à ce thème ? On peut ainsi introduire le thème à travers des exercices interactifs et dynamiques. Les stéréotypes et préjugés sur les Juifs et Juives en général sont thématisés et abordés dans des groupes séparés (Juifs et non-juifs).
Dans la deuxième partie, les participants et participantes ont l’occasion de parler des groupes d’intérêts dont ils font partie, en rapport avec leur religion, leur nationalité et de l’importance de ces groupes d’intérêt pour eux. Le but est d’aborder leurs propres groupes d’intérêt ainsi que les groupes d’intérêt qui leurs sont étrangers. Cet exercice permet des rencontres honnêtes entre différents groupes sociaux.
Ensuite, il y a une partie théorique adaptée au participants et participantes sur le thème de l’antisémitisme et sur les Juifs et Juives en Suisse. Cette partie contribue également à une meilleure compréhension de l’Holocauste et de l’antisémitisme.
Le noyau dur de l’atelier est la partie dans laquelle les participants et participantes non-juifs ont la possibilité de poser des questions aux personnes juives. C’est également le moment dans lequel le survivant ou la survivante de la Shoah raconte son histoire. La culture juive est également illustrée de manière concrète par un objet que la personne juive a amené avec elle.
A la fin de l’atelier, les participants et participantes font des jeux de rôles. Ils ont la possibilité de s’exercer à intervenir et à réagir de manière constructive dans des situations où ils sont témoins de remarques ou de blagues antisémites. Le but de cette partie est double. D’un côté, cela permet de proposer aux participants une stratégie qu’ils peuvent utiliser dans leur quotidien. De l’autre côté, on leur donne la possibilité de réfléchir s’ils veulent ou peuvent intervenir contre l’antisémitisme dans le futur.

Indications:

Les personnes juives qui sont présentes doivent être prises comme des personnes et non pas comme représentantes du peuple juif. Elles n’ont aucune responsabilité ou obligation de justifier la religion juive, la communauté juive ou les activités de l’Etat d’Israël. En outre nous ne transmettons pas de dogmes: la diversité des opinions, des positions et des courants du judaïsme est très riche et toujours cultivée par les Juifs eux-mêmes. Dans les ateliers nous mettons l’accent sur les dynamiques des préjugés et l’identification de l’antisémitisme, pour montrer des stratégies de résolution constructive des conflits.

Notre programme n’est pas un cours de religion. Nos ateliers aident les participants et participantes à reconnaître l’antisémitisme comme une forme de discrimination et leur donnent des outils pour y faire face de manière constructive et créative.

Les ateliers sont animés par des équipes mixtes: des Juifs et Juives d’âge divers avec des animateurs et animatrices non-juifs.

Téléchargez le dépliant pour ce programme (64 KB).

Vous pouvez télécharger l’article Sigmund, survivant d’Auschwitz sur une rencontre (1.1 MB).

Informations et Contact:

Shantala Dishon: shantala.dishon(at)ncbi.ch

Un programme d’ateliers NCBI visant à thématiser et rompre les tabous entourant l’homosexualité et la bisexualité.

Ateliers ouverts à tout publique:

Nous offrons deux fois par année un atelier ouvert à tout publique. Chaque préférence sexuelle est bienvenue. Le programme d’ateliers et les rencontres sont animés par une équipe mixte et professionnelle.

Public-cible:

Enseignant·e·s, élèves, associations de jeunesse, soirées de parents, organisations, institutions religieuses, autorités publiques, entreprises, multiplicateurs/trices.

Durée:

Une journée, une demi-journée ou au minimum deux heures.

Informations et Contact:

Contactez la section romande de NCBI ou directement le résponsable de ce projet, Werner Baumann, werner.baumann(at)ncbi.ch

Téléchargez le dépliant pour ce programme (76 KB).

Commentaire

Maintenant, je vois tout ce que j’ai fait, afin de ne pas passer pour homosexuel.

– Pierre, travailleur social

une rencontre avec des femmes et hommes musulmans

S’il y a des musulmanes et/ou des musulmans dans votre classe ou groupe:

  • Comment se sentent-ils dans votre groupe?
  • Que ressentent-ils par ex. pendant la période de Noël?
  • Quels sont les informations et les préjugés des enfants et adolescents non-musulmans?
  • Quelles en sont les conséquences pour les musulmans?

S’il n’y a pas de musulmanes ni de musulmans dans votre classe ou groupe – que savent les membres de votre groupe sur:

  • la vie des musulmans et musulmanes en Suisse?
  • la signification du port du voile pour les musulmanes?
  • ce qui est écrit dans le coran ?
  • la signification du 11 septembre 2001 pour les musulmans et musulmanes en Suisse?

Là où les expériences et relations personnelles manquent, les informations érronées et les préjugés peuvent prendre le dessus.

Nous réalisons des ateliers et des rencontres sur le thème « Musulmans en Suisse » pour les classes d’école (à partir de la 3e primaire), pour les groupes de jeunes ainsi que pour les adultes. Trop souvent des questions sont passées sous silence ce qui contribue au maintien de nombreux préjugés. Dans nos ateliers, les personnes musulmanes et non-musulmanes peuvent se rencontrer dans un cadre sûr, peuvent poser leurs questions et réfléchir sur les informations erronées et les préjugés contre les musulmans et musulmanes tels qu’ils existent dans notre société.
Ces ateliers sont animés par un team interreligieux expérimenté.

Téléchargez le dépliant pour ce programme (96 KB).

Prenez contact avec Shantala Dishon, shantala.dishon(at)ncbi.ch, si vous êtes intéressé par un programme.

Commentaire

Depuis le 11 septembre, c’est plus difficile pour les Musulmans en Suisse. Nous avons besoin d’un dialogue ouvert et honnête pour diminuer les préjugés.

– Salman Naqvi

Points théoriques concernant «diminuer les préjugés»:

  • Des sentiments de culpabilité et de honte renforcent les préjugés: La culpabilité et la honte d’avoir des préjugés ne rendent service à personne et empêchent la rencontre avec l’Autre. Chacun a des préjugés. Dans les ateliers, nous essayons de montrer qu’il est important de prendre en compte les origines de ces préjugés et ce qui peut se passer quand on met tout le monde « dans le même pot ». Ce processus nous aide pour pouvoir faire des rencontres honnêtes avec des personnes d’autres cultures.
  • Chaque groupe est important: Tous les types de discrimination ont la même importance, de même que toutes les oppressions sont blessantes de la même manière.
  • Ecouter des histoires pour changer des opinions: Écouter ne veut pas dire être d’accord ! Parfois il faut d’abord écouter une personne avant de pouvoir changer son opinion par de bons arguments.

Si vous êtes intéressé·e·s par un atelier, contactez la section la plus proche de chez vous.

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